Que lisez-vous en ce moment ?

Le rire de l'ogre, Pierre Péju.

C'est l'histoire d'un jeune français, dans les années soixante, qui part en Allemagne et découvre l'ambiance grise et meurtrie de l'après guerre.
Il rencontre une jeune Allemande de son âge, énigmatique, qui parle le français parfaitement, qui refuse d'avoir la fierté nationale, et l'esprit patriote.
Le tout avec des flash-back de la guerre, des massacres, du sang, mais sans prendre en considération une masse floue de gens qui souffrent. En faisant plutôt le portrait de juifs, décrit individuellement, ce qui ajoute plus de réalisme à l'horreur du génocide.

C'est aussi un roman d'amour, ultra bien écrit, de deux Européens qui ne savent pas comment définir la paix, et la reconstruction des mentalités.

Cela n'a rien à voir, mais je suis persuadé que l'auteur de ce bouquin est complètement sonné de voir la loi sur les tests ADN adoptée en France, et peut-être appliquée.
Je dis ça, je dis rien.

Je dis tout.

J'étais sûre qu'il allait te faire écarquiller les yeux.


Vingt-quatre heures dans la vie d'une femme, de Zweig.


Je n'ai pas terminé "Lolita", de Nabokov. Je l'ai dans mon sac.

Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part
Anna Gavalda (auteur également d'Ensemble c'est tout)
Séries de nouvelles légères, sensibles, drôles et tendres (ou pas)
Mise en scène de notre société et de ses déséquilibres

Anna Gavalda.
Je te conseille "Je l'aimais".

Cuisse de nymphe émue...

C'est le prochain sur ma liste !!

"Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part"...

J'avais lu ça quelque part...
Ça t'éclaire, Mamie ? Oui, oui !
(Oui-OUI au Pays des Jouets, alors ! Beaucoup lu à une de mes filles après une opération...)

Je n'ai hélas pas une grosse culture littéraire. Et je le regrette bien.

Biz

La nouvelle sur la véto est dégueu. un truc à vous déconseiller defaire de la rurale en tout cas. Je n'en dis pas plus, Noun et Nanou, et Daff et les autres y ont trop eu le droit dans ce week end éthanoliquement vaporeux pour que j'ose recommencer.

J'ai achevé "L'ignorance", de Kundera. Très bon, invariablement. "La lenteur" était du même ordre, très bon roman. Ils se lisent très vite, c'en est frustrant. Le meilleur reste à mes yeux L'insoutenable légèreté de l'être", mais "La vie est ailleurs" est un beau roman doublé d'une merveilleuse réflexion sur le poète. Je ne sais pas trop comment décrire Kundera, il faut en fait le lire. Cela tourne pas mal autour de Prague, 1968, de l'émigration, de l'évolution des sociétés et du comportement. Tout cela avec une plume exceptionnelle.

Je conseille aussi Ovalidé, dans la veine des romans contemporains, très sobres, assez percutants, très beaux aussi ("Les hommes en général me plaisent beaucoup", "Déloger l'animal"). Des personnages féminins assez névrosés. Des histoires pas drôles, dans lesquelles on sombre sans résistance.

Et j'ai découvert Ogawa qui m'attendait sagement. Depuis longtemps, j'ai l'impression. J'ai lu "Parfum de glace". C'est une histoire de suicide, d'un jeune homme, que sa compagne cherche à comprendre. Elle va en fait découvrir qu'elle ignorait rigoureusement presque tout de son aimé. Très poignant mais absolument pas larmoyant, en fait.

Pour les amateurs de polars, "Le poète" (décidément) de Connelly est un régal. Mais cela ne se raconte pas, bien sûr.

Bon, désolée pour la longueur de ce bavardage. Sur ce sujet, je suis un peu trop intarissable (dépendante plutôt).

chlamydia a écrit:J'ai achevé "L'ignorance", de Kundera. Très bon, invariablement. "La lenteur" était du même ordre, très bon roman. Ils se lisent très vite, c'en est frustrant.

hum ? ... si je mets autant de temps à lire " La lenteur " qu'à comprendre les deux phrases extraites du bouquin et que tu as reprises à la fin de tes messages, je crois que j'en ai au moins pour jusqu'à ma retraite !
bon, je vais retenter de les lire, et de les comprendre surtout, parce que je n'aime pas rester sur un échec. Donc :
le degré de la lenteur est directement proportionnel à l'intensité de la mémoire ; ... attendez, je relis ... le degré de la lenteur est directement proportionnel à l'intensité de la mémoire ; ... lenteur / mémoire, oui peut-être. Mais chez les humains ou chez les animaux ? d'ailleurs, peut-être que la mémoire peut être plus lente chez certains humains que chez certains animaux ! Je ne sais pas, je n'étudie pas les animaux.

le degré de la vitesse est directement proportionnel à l'intensité de l'oubli ... hum ... tout ça pour dire que l'on oublie vite ce que l'on emmagazine lentement puisque la mémoire est lente ?

Kundera l'exprime à travers des exemples. Il explique par exemple que quelqu'un qui marche dans la rue et cherche à se rappeler quelque chose va ralentir le pas, alors qu'au contraire, un individu qui cherche à oublier quelque chose va foncer sur son chemin.
C'est en résumé très très très rapide une forme d'éloge de la lenteur, que je ne peux que saluer.

C'est vrai que c'est intéressant, effectivement. Parce que là dans ces exemples,
c'est bien plus qu'un simple parallélisme entre la lenteur et la mémoire. C'est le conditionnement du corps par rapport au cerveau, le réflexe du corps sous l'action du cerveau. The neurotransmission.

Hey MC, tu vois, certaines catégories de personnes qui ne marchent pas vite dans la rue ... , c'est uniquement parce qu'elles ont une activité cérébrale intense en marche, et non un éventuel soucis de vieillissement ralentissement de jeunesse !

"Le Jazz à Nantes, de 1918 à nos jours" - Philippe Hervouët -

Très intéressant, en plus comme ce n'est pas un roman mais une chronologie, l'auteur cite de nombreuses personnes...
...ce qui me permet d'accompagner ma lecture par la consultation du

"Dictionnaire du Jazz" - Philippe Carles, André Clergeat, Jean-Louis Comolli

...comme ça j'apprends plein de chose sur plein de grands jazzmen !! Youpi tralala !!

Mythes et Mythologie, Histoires et dictionnnaire aux éditions Larousse. Un pavé qui traite de la mythologie à travers toute les époques et pays. Finis l'Egypte, j'entames La Grèce.

La Tour sombre, Stephen King. Le dernier tome d'une série éponyme en 7 volumes. La quête du Graal et les aventures du chevalier Roland dans l'univers complètement déjanté de Stephen King.

chlamydia a écrit:La nouvelle sur la véto est dégueu. un truc à vous déconseiller defaire de la rurale en tout cas.

c'est pas faux mais ce que j'adore, c'est toute l'ironie morbide qui s'y trouve... celle la est assez glauque, je le reconnais ! Mais sinon, celle de la femme enceinte est assez sympa dans son genre et sa chute...

"God save la France" - Initialement intitulé "a year in the merde" - Stephen Clarke
La France et surtout les Français vus par un jeune anglais venu pour travailler durant 1 an chez nous....!! A la fois drole et bourré de vérités!!...Un peu d'autodérision ça fait du bien!!

"Pars vite et reviens tard" de Vargas. Pas mal. Un beau personnage de crieur. Et puis Adamsberg toujours aussi lui-même, absent, flegmatique, inadapté au métier de flic. Et puis la peste, le personnage principal de ce polar, en fait. On apprend tout un tas de choses intéressantes.
J'avais hésité à employer Yersinia, sur ce forum, en guise de pseudonyme. Mais il me semblait que c'était trop, d'autant que j'aurais certainement ajouté, pour plus de réalisme, feu mes rats en avatar. Ou plutôt feu Telson, le seul protagoniste adapté à sa tâche de réveil d'une peur ancrée quelque part dans la trouble mémoire humaine.

Merci Isabelle !

Tu me rassures, ...et m'inquiètes ! Tout dépend à qui je dois rattacher ces "catégories de personnes"...

J'avais déjà relevé cette phrase de Kundera que Chlamydia cite. J'y ai aussi réfléchi longtemps...

Qui donc cherche à oublier quelque chose ? et que j'ai du mal à rattrapper ?...

Bref, en ce moment, je lis "notice de votre portable" ! Eh bien, c'est vachement pas intéressant, écrit en tout petit, une mauvaise traduction, et le "^" n'existe même pas ! Ça me perturbe à un point ! (mais non, c'est un accent !)

Allez, bon dodo à tous

Marie-Claire a écrit:...en ce moment, je lis "notice de votre portable"...

Bon courage Marie-Claire !!!

Je viens de terminer le dernier tome d'Harry Potter et je suis et resterais fan

C'est tout à fait ça, Noun...

Finalement, je vais en parler à mon médecin ! Depuis des mois qu'on chercher la raison de mes céphalées ( )... ce n'est peut-être que ça !

Nat, je profite de tes vacances (que je te souhaite reposantes, avec Harry - Golo ) pour m'instruire en Français... J'ai quelques fiches de "Pratique et maîtrise de la langue française" que j'aime bien consulter.

Je viens ainsi d'apprendre la différence entre l'apocope , et l'aphérèse... Je m'endormirai moins bête ce soir ! Point trop tard il n'est... chère Marquise d'Amour ! Ce qui n'est point prose est vert, non rouge... ou vers, plutôt ? , etc.

Bonne soirée à tous, et

J'ai vu le film Clémence, avec José Garcia dans le rôle du flic.

Je ne reconnaissais pas Paris, tellement les couleurs étaient étranges. Ultra bien réalisé, en tout cas.

Au fait, je ne sais pas pourquoi ça n'existe plus, les crieurs.
C'est excellent je trouve, comme mode d'information.

J'en ai connu un, cela extiste parfois encore ponctuellement. Les romans de Vargas sont bien, si tu as été cinématographiquement tenté.

Je conseille aussi aux durs à cuire "Le cahier" d'Agota Kristof (et non, ce n'est pas quelqu'un qui a cherché une contrepeterie à base d'Agatha Christie...).
L'histoire de deux jeunes enfants confiés à la dure vie de la campagne chez leur grand-mère en temps de guerre. Ils se font subir tout un tas d'épreuves, ce n'est pas très joyeux mais c'est extrêment drôle et cruel. Mais aussi tragique. C'est vraiment très très bien écrit. Simple et tranchant.
Et puis ça fait à peine plus de 100 pages, autant dire que cela se lit très vite.

J'ai lu Vargas, il y a quelques temps.
J'aimais.

Je lis Magnus, de Sylvie Germain.
Je l'ai presque terminé.
C'est formidable messieurs dames.

J'ai lu, en mon temps, "Le livre des nuits", de Germain. Je donne un avis similaire, Mathilde. J'aurais donc tout intérêt à profiter de tes conseils littéraires, si je me fie au test statistique actuel.

Moins drôle, moins beau. J'ai lu aujourd'hui un article du Monde qui avertit d'un retour au "racisme scientifique". Le très estimé M.Watson (Watson et Crieg, découverte, entre autres, de la structure de l'ADN, parmi une montagne d'autres avancées en génétique, et prix Nobel), a affirmé récemment que la population africaine n'était pas égale à la population des blancs européens et américains d'un point de vue cérébral.
Cela a certes choqué, mais modérément seulement, je le crains.

D'autant plus que le développement des études portant sur des facteurs génétiques de prédispositions à certaines maladies par exemple a amené tout un tas de dérives.
Je serai brève, je ne sais pas si cela vous intéresse, mais en gros sur le marché des médicaments américains on commence à trouver des médicaments "ethniques". Comme un traitement contre l'obésité pour afro-américains.... comme si à partir d'un test ADN, on pouvait deviner précisément les origines géographiques et la couleur de peau de chacun. C'est réellement effrayant, à mon avis, car la "biogénétique" appuie profondément ce filon.

Ecoeurant.

Je lis "mes amis mes amours" de Marc Levy. J'aime beaucoup cet écrivain même si beaucoup doivent penser qu'il est un peu un écrivain de romans qu'on lit sur la plage ou dans le métro (ce qui est mon cas!!! ). Tout simplement j'aime pas me prendre la tête quand j'lis un bouquin.
J'ai déjà lu de lui:
- Et si c'était vrai (TROP BIEN!!)
- Vous revoir (qui en est la suite)
- Sept jours pour une éternité
- Où es-tu? (TROP BIEN AUSSI!)

Il m'en manque plus que 2 et j'aurai tout lu!!

Il n'y a pas de mauvaises lectures!
Marc Lévy, je ne connais pas. Et ça me tente qu'à moitié, quand j'écoute les critiques.
Mais c'est mille fois mieux que de ne rien lire, en tout cas.

J'ai terminé Le rire de l'ogre de Pierre Péju.
C'est très difficile parfois de passer à autre chose. J'ai mis plusieurs jours avant de m'en défaire.

Je lis "Si jétais Dieu", de Barjavel.
Offert par Nanou et Noun'. Nanoun' quoi.
Noun' m'avait prêté La nuit des temps, du même auteur, il y a quelques années.
Il doit avoir un faible pour le monsieur.